Jean Pierre Ceton
romans

ON NE PEUT PAS AVOIR ÉCRIT LOL V. STEIN  ET DÉSIRER ÊTRE ENCORE A L'ÉCRIRE

A l'automne 1980, peu de temps après la diffusion à la radio des "Entretiens avec Marguerite Duras" , que j'avais produits pour France Culture, Marguerite m'a dit "il va falloir qu'on fasse quelque chose avec ça". J'en avais été assez surpris parce que je pensais vraiment avoir fini ce travail dans lequel je m'étais investi avec beaucoup d'enthousiasme. Elle venait de recevoir les cassettes audio de l'émission que Radio France lui avait envoyées et  elle avait déjà commencé elle-même à les transcrire (voir une des pages manuscrites).

Ensuite elle a été prise par beaucoup d'autres projets , une ou deux fois, des années plus tard, en 1992 à la cinemathèque française, elle m'a glissé qu'on devrait poursuivre ensemble ce travail là...

En 2009, je suis invité à une lecture d'un texte de Duras -dans ce joli petit théâtre du Temps- par Catherine Gottesman qui me demande en fin de lecture si je verrais un autre texte de MD qui pourrait être lu  dans ce même lieu...

Ainsi m'est revenue l'idée de travailler sur la transcription de ces Entretiens.

Très vite, élaguant les redites ou tics de la langue parlée, j'ai perçu que MD y était présente de toute sa personne et  j'ai du coup vu apparaitre une texture prompte à être lue, mais également à être interprétée, de sorte de la rendre vivante, elle et sa parole écrite, comme l'indique la phrase que j'ai choisie pour titre à ces dialogues. (voir les blogs ci-dessous)

Une 1ère répétition publique en a été donnée le samedi 6 mars 2010, à 18h et 20h30, et le dimanche 7 mars à 20h30. (voir le teaser court, teaser long)

La  1ère Générale publique a eu lieu les vendredi 11, samedi 12, dimanche 13 juin 2010 à 18h30 et 20h30

La dernière Générale publique a eu lieu le mardi 21 septembre 2010 à 20h30  au Théâtre du Temps 9, rue Morvan  Paris 11e 

La première présentation publique a eu lieu le samedi 9 octobre 2010 à 21 heures, aux Rencontres Duras, à Trouville sur mer, salle Guillaume le Conquérant (voir le clip de Trouville 2010), à l'invitation de Fabienne Bergeron avec Clara Chabalier, Aurélie Houguenade, Estelle Terrisse, Thibault Babin, Antoine Lesimple.

La version longue a été lue pour la première fois le samedi 26 Mars 2011 à 18h, Atrium de Chaville (près Paris), à l'invitation de Catherine Gottesman avec Aurélie Houguenade, Antoine Lesimple et Axel Bougousslavsky.

(voir extraits filmés par caméra témoin) avec Aurélie Houguenade, Antoine Lesimple et Axel Bougousslavsky
Le livre de ces Entretiens vient de paraitre chez François Bourin éditeur.

A cette occasion une lecture publique a été donnée dans le cadre du Printemps des Poétes 2012 à l'invitation de Jean-Luc Jenner au Théâtre du Nord-Ouest le mardi 6 mars 2012 avec Aurélie Houguenade, Vincent Dedienne et Axel Bougousslavsky.

Première présentation du livre des Entretiens le 7 mars 2012 à la librairie l'Arbre à Lettres Paris 14e, une lecture-présentation le 13 avril 2012 à la librairie la Terrasse de Gutenberg Paris 12e, une présentation-dédicace à Duras Lot et Garonne le 19 mai 2012, à la librairie le Port de tête Montréal Québec le 6 septembre 2012, une lecture d'extraits le 7 septembre 2012 au colloque international Duras à l'UQAM, une lecture-dédicace le 19 décembre à la Librairie Libres Champs Léa Paris 6e.

Mise en scène d'une lecture des Entretiens le jour du centenaire de Marguerite Duras le 4 avril (1914-2014) au Palais de Tokyo Paris 16e. Puis aux Rencontres de Duras (Lot-et-Garonne) le 30/05/14, avec Alice Butaud, Antoine Lesimple, Axel Bogousslavsky.

 

Dialogues extraits des ENTRETIENS AVEC MARGUERITE DURAS PAR JEAN PIERRE CETON

enregistrés à Hyères et Trouville en 1980 pour France Culture

JPC- Je crois que c'est Queneau qui vous a dit que vous étiez écrivain, au tout début.
MD- Il ne m'a pas dit ça comme ça …Oui, j'avais un livre qui s'appelait Les Impudents qui avait été refusé par Gallimard.
JPC- Le premier ?
MD- Oui. Alors après, il m'a téléphoné, Queneau. Il m'a fait venir et il m'a dit simplement ça, que je n'avais qu'une chose à faire dans la vie, c'était d'écrire.
JPC- ... C'est pourquoi on écrirait alors? Parce que ce serait la seule chose qu'on aurait à faire ?
MD- Oui, à la place de rien. Ça ou rien. C'est-à-dire, oui, c'est impossible de ne rien faire, je l'ai dit, alors on écrit. C'est peut être, au fond, la définition la plus exacte... Vous êtes d'accord que c'est très, très près du « rien faire ».
JPC- « Quand avez-vous commencé à écrire ? » avez-vous demandé, à Queneau, en 1960...
MD- Oui... Vous me posez cette question à moi?
JPC- Oui, parce que vous l'avez posée à Queneau…
MD- J'ai une date dans la tête, c'est à 12 ans. Peut-être j'ai commencé un peu après, un peu avant. A douze ans je sais que j'ai fait des poèmes comme tous les enfants de douze ans.
Mais j'ai quand même un souvenir précis. Je me souviens de l'avoir dit à ma mère. Un soir. Il y avait une voiture à cheval, on prenait la voiture à cheval et on allait se promener dans la campagne tous les soirs, surtout en période de mousson. Vous savez, la chaleur était telle qu'on se promenait, pendant des heures, deux ou trois heures tous les soirs, comme ça, on partait jusqu'à la nuit.
Et j'étais seule avec elle et je lui ai dit - je me souviens très bien de l'endroit, il y avait une sorte de haie, il y en a très rarement en Indochine le long des rizières, là il y en avait une, il y avait des arbres. J'étais enchantée de voir des arbres là, vous savez c'était la Plaine des oiseaux, c'est-à-dire la plaine la plus au sud de la Cochinchine, il n'y a que de l'eau et de la terre - Oui. Je lui ai dit : "je veux écrire des livres, c'est ce que je veux faire".
Ma mère a souri et elle n'a rien dit.

...

JPC- "A l'origine d'Aurélia Steiner, dites-vous, il y a une lettre adressée à quelqu'un que je ne connais pas". J'ai l'impression que ce qui fait cet écrit constamment chez vous, c'est une lettre adressée...
MD- Oui ce qui veut dire que j'avais quand même besoin d'un certain support, si vous voulez, de l'amour... J'écrivais à quelqu'un que je ne connaissais pas, mais avec qui j'avais parlé au téléphone, qui avait une certaine voix, une certaine façon de dire les choses et pour lequel j'éprouvais de l'amour... Comme un amour vécu, sans visage, sans présence, donc nous sommes un petit peu dans les eaux du Navire Night...
Je vous dirai, il ne faut pas grand chose... pour que ça se produise.
JPC- L'écriture ?
MD- Oui. Mais il faut quelque chose. Il faut quelque chose quand même.
JPC- "On écrit toujours sur le corps mort du monde ou le corps mort de l'amour", avez-vous écrit.
MD- Oui. Ce n'est pas possible d'écrire dans l'amour même, dans la folie de l'amour... je le sais, on ne peut pas écrire, on ne peut rien faire, donc écrire non plus.
C'est après seulement qu'on aperçoit quelque chose de possible à dire. Enfin, si vous voulez, pour moi l'écrit est complètement lié à ça. Je ne peux même pas penser une seconde autrement. J'inclus dedans par exemple tout ce qui a provoqué Aurélia Steiner, les trois textes. C'étaient des textes que j'adressais à quelqu'un, tout de suite. Il y avait deux personnes à qui j'écrivais... Oui, quand on est seule dans sa citadelle de chambre noire, on peut se permettre des adultères. En fait j'écrivais à deux hommes... leur réponse était immédiate, comme un geste si vous voulez. Dès que j'envoyais un texte, à l'heure même où le texte était lu, on me téléphonait.


, 1ère générale de «On ne peut pas avoir écrit Lol V Stein et désirer être encore à l'écrire...»
Après la 1ère répétition publique des 6 et 7 mars, une 1ère générale sera donnée les 11, 12 et 13 juin, à 18h 30 et 20h 30, au Théâtre du Temps. De nouveaux acteurs rejoignent la dream team de mars dernier, il y aura aussi quelques petites modifications, car ce qui est devenu un spectacle poursuit son parcours évolutif avec en ligne de mire: la version longue à partir de novembre et -surtout- la première première représentation publique au début octobre, c'est-à-dire trente ans, quasiment jour pour jour, après m'être rendu chez MD à Trouville pour enregistrer les Entretiens (15 mai 2010)

de "On ne peut pas avoir écrit Lol V. et désirer être encore à l'écrire"  repart après une pause de quelques jours suite à ces trois 1ères répétitions publiques. Un peu de doute à des moments. N'aurait-il pas été plus raisonnable de trouver une production d'abord et/ou d'attendre le résultat d'une demande de subventions? Non bien sûr que non. Enfin raisonnable peut-être, au diable qu'il aille. Ne pas oublier qu'il y avait deux soirs de théâtre libre, et surtout que maintenant ces trois séances sont dans la mémoire de la centaine de personnes qui y ont assisté. Et dans la nôtre bien sûr, je n'ai pas besoin de fermer les yeux pour visualiser les visages des comédiens éclairés par les écrans d'ordis, ni pour capter leur enthousiasme envers le texte et la jubilation qu'ils avaient à le rendre vivant. J'ai à nouveau relu tous les Entretiens, dans la version première que je vais reprendre pour le « spectacle à venir », donc l'aventure repart maintenant. Mélanie Chereau nous rejoint pour m'assister à la mise en scène. Elle voit qu'il y a d'un côté cette «lecture-mise en espace» d'une heure que nous allons proposer à différents lieux. Et puis un autre projet de fond qui est le "spectacle à venir" pour lequel en effet il faut trouver une production... C'est presque troublant d'avoir eu tant de réactions positives, ce dont je suis vraiment heureux pour les comédien(ne)s, ça donnerait envie de jouer tous les w-ends au théâtre du Temps!(15 mars 2010)

séance supplémentaire le 6 mars à 20 h.
Ça crée de la vie, m'a dit Axel, après la dernière répétition privée, et unique d'ailleurs, sur le plateau du Temps.
Justement une Impression déjà ressentie, plusieures fois éprouvée, par exemple quand j'avais joué avec lui dans le Parc, mis en scène par Régy à Chaillot. Impression que le théâtre rend la vie plus belle.
Impression revécue à ce moment-là de la répétition qui s'était lancée. Du coup Je n'allais plus l'arrêter, pas même pour une remarque de détails. Plutôt écouter comment parle la voix de cette comédienne, entendre l'enthousiasme révélée par la lecture qui enchaine les dialogues, capter la vie redonnée dans l'échange qui s'instaure...
Est-ce que que le théâtre crée de la vie puisque, en même temps, il nous place en retrait du monde?
Il met en dehors et en fait il amplifie la vie. (5 mars 2010)

6/7 mars, théâtre du Temps, Paris 11e: Réservation obligatoire...
On était pas très tranquilles mercredi dans notre café de la place Denfert pour la dernière fois où nous y allions les 5 comédiens et m/m. Il fallait lutter contre un environnement sonore difficile, bruits de flippers et de voix fortes de bar... On a cependant bien travaillé, réglé des petits problèmes en entrant dans quelques détails, apercevant alors la force d'un passage qu'on n'avait pas perçue avant.
Les comédiens qui ont écouté des extraits des Entretiens diffusés à la radio s'inquiètent, ce qu'ils font n'a rien à voir, pensent-ils. Oui, ce qu'ils font est autre chose et je m'en réjouis, ils redonnent de la vie à ces paroles. Comme dit CG, s'il n' y a pas de renouvellement dans la façon de rendre les textes de MD, eh bien il y aurait le risque d'une disparition progressive... Le lendemain je suis allé au Théâtre du Temps où je n'étais pas allé depuis des mois. Redécouverte du «chemin des fleurs», cette allée qui fait commencer le plateau depuis l'entrée de la salle... Du coup la salle m'a paru plus petite. On m'a dit: 50 places, c'est la jauge!
Ce pourquoi il faut absolument réserver pour ne pas risquer de n'avoir pas de places. D'autant que s'il y a beaucoup de réservations nous pourrions organiser une séance supplémentaire le samedi à 20h (22 février 2010).

Hier, travail avec Aurélie H et Vincent (les autres sont en tournage, shooting comme dit Thibault), le soleil d'hiver éclaire nos écrans à travers la vitre du café. On entre dans les détails. Donc on entre dans le texte, prendre le temps de le regarder à défaut de pouvoir intégrer que ces phrases étaient pensées en direct.
Sinon, il faudrait jouer à les penser en vrai, impossible. Donc il ne faut peut-être pas  vouloir s'approprier le texte?
Recherche d'équilibre entre articulation et vitesse, profération et lenteur. Entre ces deux positions possibles trouver le bon tempo. Ni trop grave ni trop léger. Du coup on redécouvre l'intérêt de cette mise en lecture -avant une mise en scène plus ambitieuse- redonner la vie que portaient "nos" paroles dans la conversation des Entretiens...
La prochaine fois on refera un filage avec tous, ce sera le dernier avant la répétition -sans public- au théâtre. Ensuite ce sera la 1ère répétition publique.
Pour la prod, on me dit qu'il faut chercher du coté de la Culture ou bien d'un mécène auquel tout le monde pense, s'il se reconnait qu'il m'appelle! (13 février 2010)

de «On ne peut pas avoir écrit Lol V »... Vendredi dernier, on a fait pour la première fois un filage dans un café de la place Denfert où on y est tranquilles. La lecture commençait vraiment d'exister, c'était très émouvant: MD soudain, là où nous étions!
Et puis Il y a eu deux bonnes nouvelles. L'une que la lecture allait durer un peu moins d'une heure (c'est la version courte). L'autre que les acteurs-comédiens-lecteurs avaient été bons. Le fond est trouvé, une couleur se découvre, il n' y a que des détails à traiter, même s'il y en a forcément beaucoup. Il "n'y a qu'à" poursuivre la découverte du texte...
Par ailleurs les problèmes techniques qui ont tendance à apparaitre à mesure qu'ils se résolvent, se traitent tout de même... Penser aux lumières... à la musique, ça c'est presque fait... penser à une capture vidéo du spectacle, à des prises de photos durant cette 1ère répétition publique... pour ainsi dire rien.
Reste le trou noir, nous n'avons pas de production, un théâtre pour deux soirs m'était proposé, fallait-il que j'en attende une pour y faire cette lecture? (9 février 2010)

, au théâtre du Temps: «On ne peut pas avoir écrit lol V...»
Bien sûr cette première répétition publique, ce sera moins qu'une lecture pour laquelle j'aurais réussi à réunir Bulle Ogier et Michael Lonsdale ou Axel Bogousslavsky. Assurément ç'aurait été une lecture magnifique, mais d'une certaine façon une lecture définitive. Encore que Bulle m'a dit son embarras à l'idée de lire la parole de MD parce que sous chacune de ses phrases elle entendait sa voix, au point de ne pas imaginer ce qu'elle aurait pu ajouter elle.
Avec un peu de mise en espace, cette première répétition publique sera donc aussi un peu plus qu'une lecture. En effet, en faisant appel à de jeunes comédien(ne)s je me suis lancé dans une autre aventure, celle de la découverte du texte et de la jubilation de le découvrir.
Et pour lire le texte de MD, j'ai choisi trois comédiennes, parce qu'une seule aurait dû soutenir le poids de représenter MD, ce qui aurait été franchement lourd et l'aurait exposé à la critique de ne pas le faire! De plus cette triple présence peut figurer la diversité et la complexité de la personnalité de Dame Duras. Par exemple Michelle Porte disait « avec MD on se plaignait et on pleurait » tandis que pour moi, c'était «on se parlait et on riait». C'est d'ailleurs cette dernière piste que j'entends privilégier, en accord avec le ton des Entretiens pour France Culture...(4 février 2010)

pour lire ces dialogues tirés des Entretiens avec MD? D'abord parce qu'ils n'ont pas connu Duras, ne l'ont pas même vu intervenir à la télé, ou bien ne s'en souviennent plus. Ils ne connaissent pas très bien son oeuvre, parfois n'ont vu que l'Amant, le film, ou lu seulement Un barrage ou Le marin de Gibraltar. En revanche quand ils la lisent, ils le font bien différemment de la plupart des lecteurs des années 1970/90 qui trouvaient ses livres difficiles. Et il ne leur viendrait surement pas à l'idée d'affirmer comme la critique (qui était très critique à son égard) qu'il ne se passe rien dans ses livres ou bien que c'est ennuyeux ou encore que son écriture est pleine de tics.
Appel à des comédiens de cette génération 2000 donc, à qui je ne demanderai pas de jouer Duras, ni de faire du Duras ni même d'être durassien. Bien plutôt de faire entendre la parole écrite de Duras dans une envie de découverte, au fond à la manière dont je suis allé la voir, enthousiaste de comprendre ce qui faisait que MD parlait, vivait et écrivait en écrivain. Jusqu'à écrire avec elle cette conversation en forme d'entretiens.
Il s'agit donc d'aborder son écriture sans crainte, avec douceur et aussi avec détermination, de proférer ses phrases pour la tester peut-être et, au final, « d'enjouer » la lecture du texte afin de transmettre le plaisir qu'on peut ressentir à la lire, quoi? de rendre le coté jubilatoire de son écriture... (25 janvier 2010)

Ponctuant, au début et ensuite, ma belle relation d'amitié avec Marguerite Duras, j'avais produit Les Entretiens pour les Nuits magnétiques sur France Culture et puis écrit La Fiction d'Emmedée, un roman dont elle est le personnage principal. Je ne pensais plus me remettre sur son chemin ou y être redirigé jamais. D'ailleurs certains ont pu me dire, Duras, ça va, faut oublier maintenant. Il se trouve que j'avais un peu vécu la Fiction d'Emmedée à travers une pensée pour Diderot et son Neveu de Rameau. Dans la limite de toute comparaison. C'est à dire qu'il s'agissait d'une vraie relation, ayant existé...
Voilà que Catherine Gottesman après une lecture de textes de Duras au théâtre du Temps me demande si je verrais d'autres textes qui pourraient être lus. A l'instant je ne sais pas, j'avais dit en souriant, mais je vais réfléchir. Parce que souvent ça me plait de réfléchir sur quelque chose que je ne connais ou ne comprends pas. Et même longtemps, bien sûr pas à tous les moments des jours. Des mois plus tard, j'ai appelé pour lui parler des Entretiens. Catherine G et Alissa Thor m'ont aidé à les transcrire et je me suis mis à les travailler en gardant bien entendu l'entièreté des propos de MD. Un jour CG m'a dit il y aurait des dates, peut-être pas en fin d'année mais en début de celle à venir. En décembre, elle a dit fin février / début mars. Il suffisait de dire oui, en fait de ne pas dire non. Puis de rencontrer des comédiens, mi-janvier je n'en avais pas. Et puis voilà le 6 et 7 mars au théâtre du Temps, 1ère répétition publique, en version courte pour des raisons de bonne raison. (20 janvier 2010)

2010/01/06 / tous droits réservés / texte reproductible sur demande / m. à  j.  2012/03/18




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